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Piéger les nitrates et améliorer la nutrition des plantes

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Les couverts végétaux ont fait leur preuve dans le piégeage des nitrates résiduels dans les sols notamment à l’automne où les phénomènes de minéralisation et de transfert sont intenses à la reprise des pluies.

Plus les plantes seront développées et plus elles capteront de l’azote. Mais il existe également un effet espèces, les crucifères et la phacélie sont de puissantes pompes à nitrates. En couvert estival, le sorgho est également très performant du fait de sa forte production de biomasse.

L’azote piégé peut ensuite, en partie, être restitué à la culture suivante. En effet, tout ce qui n’ira pas dans les nappes sera conservé dans le système de culture.

Les légumineuses sont particulièrement performantes pour cet aspect car, en plus de piéger les nitrates du sol, elles captent l’azote atmosphérique grâce à leurs nodosités.

Les couverts végétaux permettent également de remobiliser des éléments minéraux difficilement accessibles dans le sol grâce à des systèmes racinaires plus performants ou qui colonisent d’autres espaces dans le sol. C’est le cas, par exemple, du sarrasin qui a un système racinaire très efficace pour remobiliser du phosphore peu disponible.

Evaluer les atouts agronomiques d’un couvert grâce à la méthode MERCI

La méthode MERCI est un outil initié en 2009 par la Chambre Régionale d'Agriculture de Poitou-Charentes. Une nouvelle version qui valorise les références récentes sur les couverts végétaux a été mise à disposition directement sur un site internet :

https://methode-merci.fr/

 

A partir de mesures simples au champ, il est possible d’estimer la biomasse d’un couvert et la mise à disposition des éléments minéraux à la culture suivante.

Exemple d’un couvert à base de féverole, vesce et repousses de céréales dans la Drôme.

La biomasse a été estimée à 11.6 kg MS /ha, par la méthode MERCI, la fourniture d’azote au maïs suivant à 191kg d’azote (dont 79 unités dans le 1er mois)